A voir sur le site d’Infosurr :
Michel Remy, universitaire né à Épinal, est le fondateur du groupe éditions Marges et de la revue Flagrant Délit (1978). Dès 1978, il collabore à de nombreuses expositions surréalistes à Londres, Nancy, Épinal et Paris. Il collabore aux activités du mouvement Phases d’Édouard Jaguer et du groupe Melmoth de Conroy Maddox à Londres.
(Kirk Ella, 6 mai 1945 – 17 janvier 2013)
Les Coleman est décédé en janvier 2013. Nous perdons là l’un des artistes anglais contemporains les plus intransigeants dans leur engagement contre l’Establishment littéraire et l’un des plus prometteurs, qui ne reniait pas son appartenance naturelle à l’esprit surréaliste et dadaïste sans pour autant s’en réclamer haut et fort.
Jean-Claude Charbonel est décédé le 30 juin 2016 à Ploeuc-L’Hermitage.
Il a été l’illustrateur du premier livre édité au Grand Tamanoir.
« Il existe des êtres, rares, qui vivent entre le visible et l’invisible, ils en sont les passeurs passionnés. Ces êtres ne sont jamais du départ, ils continuent de hanter les manoirs de bois flottés, dressés par la houle sur des plages infinies, les rochers déchiquetés des rêves d’Iroise, et, lorsqu’on les croit captifs, au loin, d’un piège de Morgane, ils nous reviennent soudain sur quelque vaisseau fantôme entourés de leurs compagnons d’Aventure et de conviction. » (Jacques Lacomblez)
Né le 1er janvier 1959 à Flamanville, dans le Cotentin. Il y avait jadis, parait-il, un dragon dans ce village : de là une attirance affirmée pour le merveilleux ? Découvre vers 17 ans que la poésie n’est pas un département de la littérature et que le surréalisme ne peut qu’avoir encore des beaux jours devant lui. Troque alors très volontiers au lycée un 33 tours de Johnny Hallyday contre un livre de Sarane Alexandrian sur la peinture surréaliste ; il passe alors un violent souffle d’air qui sentira bientôt la térébenthine…
Christian Martinache, né en 1953, tient depuis longtemps un carnet de route sous forme de peinture, manière de garder une empreinte du temps, du paysage, de la vie. Un travail de mémoire et de dialogue entre obscurité et lumière.
C’est à l’adolescence qu’il découvre la peinture et réalise ses premiers collages. Des études d’arts plastiques dans l’agitation soixante-huitarde de Vincennes. Il est attiré par l’expressionnisme abstrait mais le surréalisme n’est pas oublié comme technique artistique mais aussi éthique de vie. La philosophie, Deleuze, le jazz, Led Zeppelin, Spirou, toute une culture souterraine inspire tant ses oeuvres que sa démarche dans la vie.
Né à Amsterdam en 1930, Her de Vries découvre d’abord Cobra avant de faire la connaissance du surréalisme. En 1959, il constitue un Bureau de Recherches Surréalistes en Hollande (B.R.S.H.) qui organise une activité collective jusqu’en 1978. Il est ainsi amené à rencontrer André Breton et d’autres membres du mouvement parisien.