Giovanna

Poète et peintre, Giovanna inaugure, en 1965, son entrée dans le groupe surréaliste autour d’André Breton, en présentant, avec Jean-Michel Goutier, La Carte absolue, une performance poétique sous le signe de l’androgyne.

En 1967 une autre performance avec Jean-Michel Goutier, La Crête de l’incendie, dans le cadre de La Fureur poétique, exposition organisée par José Pierre au Musée national de la Ville de Paris (l’Arc). La même année, elle participe avec des dessins à la machine à écrire, à l’exposition A Phala à Sao Paulo, et récidive en 2010 avec Underwood à la Galerie 1900-2000 à Paris. Ses expositions personnelles : Voir, projection publique des 250 réponses au problème n° 249, galerie Delpire, Paris (1974) ; Émaux croisés, galerie Singulier Pluriel, Bruxelles, avec une préface de José Pierre (1976) ; Self-adhesive, Self-matic, galerie Actual, Paris (1991) ; Migration clandestine, galerie Lumière noire, Montréal (1994).
Elle publie William Blake (expérience et innocence) (sous l’anagramme d’Anna Voggi, éd. Le Soleil noir, collection Le Récipiendaire, Paris, 1976) ; Deus ex machina (éd. Le Récipiendaire, Paris, 1977), Phylactère, accompagné d’une « Lettre liminaire » d’Alain Jouffroy, illustré par Marie Rauzy (édition originale limitée à 18 ex. insérés dans une chemise magnétique à bulles réalisée par Bernard Soria, éd. Le Renard Pâle, Fontaine de Vaucluse, 2010) ; Poèmes et Aphorismes, préfacés par Jacqueline Chénieux-Gendron (éd. Peter Lang, Londres, 2017).


Giovanna aux éditions du Grand Tamanoir :

Jean-Michel Goutier, Le Printemps de l’indicatif (illustrations)