Posface à Figures de proie, août 2008
Jean Bazin et Jean-Marc Debenedetti appartiennent à cette génération qui avait seize ans en 1968 à Paris et qui avec l’enthousiasme et l’énergie que leur avait procuré leur participation au mouvement de Mai, plaçaient leurs raisons de vivre dans la poésie et la liberté. Sans se connaître alors, ils se situaient déjà loin des salonnards équivoques qui font métier de littérature, respiraient tous deux l’incandescence du sable que l’on sentait couler entre les pavés, et éprouvaient le désir ardent de connaître leurs aînés surréalistes dans lesquels ils se reconnaissaient.