Extrait de la biographie de Jérôme Duwa publié dans Philippe Audoin & Jean-Claude Silbermann, Les Capucines aux lèvres d’émail
Contrairement à l’inconscient, il n’y a pas de voie royale menant au surréalisme. Il n’y a que des chemins de traverse. Est-ce la lecture d’Alcools de Guillaume Apollinaire qui a mis Jean-Claude Silbermann sur la piste ? Certainement, mais de cette lecture vacillante, à l’âge de dix-neuf ans, dont il déclare volontiers ne s’être jamais remis, il y a encore un pas menant à la participation aux activités du groupe surréaliste de 1956 à 1969.