Archives de catégorie : Auteurs

Jean-Claude Silbermann

Extrait de la biographie de Jérôme Duwa publié dans Philippe Audoin & Jean-Claude Silbermann, Les Capucines aux lèvres d’émail

Contrairement à l’inconscient, il n’y a pas de voie royale menant au surréalisme. Il n’y a que des chemins de traverse. Est-ce la lecture d’Alcools de Guillaume Apollinaire qui a mis Jean-Claude Silbermann sur la piste ? Certainement, mais de cette lecture vacillante, à l’âge de dix-neuf ans, dont il déclare volontiers ne s’être jamais remis, il y a encore un pas menant à la participation aux activités du groupe surréaliste de 1956 à 1969.

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Philippe Audoin

Extrait de la biographie de Jérôme Duwa publié dans Philippe Audoin & Jean-Claude Silbermann, Les Capucines aux lèvres d’émail

[…] « Le temps n’est pas venu de parler d’André Breton sans passion » écrivait encore Audoin dans un livre précédent, datant de 1970, consacré à l’auteur du Revolver à cheveux blancs. Beaucoup des malentendus relatifs au surréalisme disparaîtraient si l’on parvenait plus souvent à se tenir résolument dans l’ouverture d’angle de la passion.

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Départ de Christian d’Orgeix

Christian d’Orgeix est décédé le 5 mai 2019 à Nîmes, il avait 92 ans, vivant discrètement dans le sud de la France grâce au soutien de quelques amis et il continua à peindre jusqu’à ses derniers jours.

Le peintre Christian d’Orgeix fut un « homme entier, intègre, luttant contre vents et marées, suivant une route étroite, peu fréquentée, toujours à la marge » (Christien Oestreicher).

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Christian d’Orgeix

Né le 18 décembre 1927 à Foix dans l’Ariège, il rencontre Hans Bellmer en 1947 dans le Midi, rencontre capitale. À Paris en 1948, il va cohabiter et collaborer avec ce dernier pendant dix ans – d’Orgeix servant, par exemple, de « petite main » pour coloriser les photographies de la deuxième poupée de Bellmer, ils passeront de nombreuses après-midi sur les terrasses de café à dessiner. Exposé en Allemagne avant de l’être en France (dès 1955) il découvre et fait connaître la peinture de Friedrich Schröder Sonnenstern et de Richard Oelze. Plus tard, il se lie d’amitié avec Konrad Klapheck et avec Sergio Dangelo. Il sera publié dans la revue Le Surréalisme même, et participera à l’exposition EROS (1959).

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Mikael Lugan

Né en 1976, il découvre le surréalisme à l’adolescence. Après le bac, une erreur d’aiguillage le mène en fac de médecine, dont il abandonne volontiers les amphis au profit des salles de cinéma. L’année suivante, il s’inscrit à l’Université de Toulouse-le-Mirail pour y suivre des études de Lettres modernes. Hésitant, au moment de choisir un sujet de maîtrise, entre Huysmans et Saint-Pol-Roux, il opte pour ce dernier qu’il n’abandonnera plus.

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Jacques Lacomblez

Jacques Lacomblez, peintre, dessinateur, poète, est né à Ixelles (Bruxelles) en 1934. Dès l’adolescence, il se passionne pour le romantisme allemand, la poésie et la peinture symbolistes, le surréalisme ; plus tard pour une certaine spiritualité orientale (particulièrement le Tao, ainsi que les poètes et penseurs ismaéliens) sans que cet intérêt pour une pensée « de vertige » ne l’entraîne dans la basse-fosse religieuse (à ce propos, citons aussi Ibn Arabi et Jean de la Croix).

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Georges-Henri Morin

Georges-Henri Morin, né à Niort en 1950. En 1965, sa découverte du surréalisme avec quelques amis dont Francis Falceto, oriente nombre de ses rencontres et amitiés à venir, en premier celle de Bernard Caburet et Robert Guyon avec qui il participe au Bulletin de Liaison Surréaliste (1970-1976) et Surréalisme (1977) auprès de Vincent Bounoure. Il glisse quelques textes dans Le Cerceau (1994-1998) aux côtés d’Alain Joubert, de François-René Simon et de Pierre Peuchmaurd ou dans le bulletin Ça presse, dirigé par Max Schoendorff (URDLA, Villeurbanne, de 2003 à 2012). En 2014, il rencontre Jacques Lacomblez à Bruxelles.

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